Conduite Accompagnée du Chien® et clubs canins
Témoignage de la nouvelle promotion
Sophie Guyader pratique les clubs canins depuis l’âge de 20 ans. Bien que l’éducation canine ne soit pas son métier d’origine, c’est à travers ses propres chiens et ses expériences qu’elle a appris beaucoup sur le chien et que c’est devenu une passion.
Convaincue que c’est par le partage et en se formant qu’on en apprend toujours plus, elle avait depuis 2015 l’ambition de faire une formation « dans le chien » car c’est avec les chiens –et notamment ceux qui font partie de sa vie- qu’elle se sent bien.
« Au-delà d’une passion, c’est avec le chien que je vois ma vie de tous les jours »
A Nantes om elle vit désormais, elle avait envie de partager ce qu’elle avait appris, et en même temps, ne se sentant pas légitime, cherchait une formation qui lui corresponde et qui soit adaptable à tous les chiens.
« J’avais besoin d’une formation qui soit professionnalisante »
Conseillée par sa mère -également vétérinaire comportementaliste qui a déjà effectué des formations avec le Docteur Nathalie Simon– elle s’inscrit à sa formation où elle réalise :
- Le parcours qu’elle a déjà effectué –de façon bénévole- enchainant de nombreuses formations liées au chien : Agility, Ecole du chiot, Education niveau 1 et 2, etc…
- Qu’elle dispose d’une solide expérience des problèmes de comportement à travers ses années passées en clubs canins.
« J’ai choisi la CAC® car on se rejoignait avec Nathalie sur la vision du chien, sur cette exigence qui est importante dans les méthodes éducatives ; et si les exercices sont simples, il faut que néanmoins les faire régulièrement, après avoir vérifié que ce soit clair pour le chien »
Le côté « complet » de la méthode répond vraiment à sa demande, en même temps que la simplicité des exercices proposés aux familles.
« La méthode pose les bonnes questions, contextualise tout le chien, et en faisant ce travail (notamment avec le logiciel Evaleha®).
Cela donne une vision globale du chien qui permet d’aller aux véritables causes racines des problèmes pour mettre en place ensuite des actions correctives, compréhensibles pour le chien et utilisables par les familles.
L’importance d’un réseau formé à la CAC®
Convaincue par le travail en réseau, Sophie est convaincue qu’une certaine connexion entre les différents professionnels du chien est non seulement nécessaire, mais riche des différences de chacun et de la possibilité de partager un référentiel commun, celui de la CAC®.
Ce dernier élément lui avait manqué jusqu’alors ; et le fait de rencontrer des vétérinaires qui se tournent vers des méthodes éducatives différentes, qui travaillent avec des éducateurs lui tient vraiment à cœur.
« Avoir le soutien de vétérinaires pour des éducateurs et vice versa est essentiel »
Plutôt que chacun son métier, sa devise serait plutôt « d’abord le chien » et si chaque professionnel peut en référencer un autre, qu’il soit ostéopathe, vétérinaire, éducateur, éleveur, voire club canin, cela ne peut qu’aider les familles et aller dans le sens du chien.
Or la formation CAC®, initialement prévue pour des vétérinaires, s’est ouverte à d’autres métiers du chien, et -de par sa cohérence entre les professionnels- elle fait figure de précurseur dans ce domaine –là aussi. Or, c’est essentiel pour les familles. Cela donne confiance.
« Je rêverais que le réseau CAC® s’étende de plus en plus, que tout soit interconnecté, avec, au centre, le bien-être du chien et de sa famille»
Une promotion hétérogène et solidaire
Sa promotion, hyper féminine lui a donné vraiment envie de rester en contact. Les profils sont très divers et les métiers aussi (médiatrice, éducatrice, vétérinaire, ASV, etc..) mais elle est convaincue que toutes peuvent apprendre les unes des autres.
Elles ont d’ailleurs déjà commencé à s’entraider, et ce mini-réseau au sein du réseau plus vaste des ambassadeurs de la CAC® est à la fois rassurant et précieux.
Le mot de la fin ?
Cette façon d’interagir est d’autant plus importante que la façon des humains de vivre en société avec des chiens a beaucoup évolué en Occident.
Après les méthodes « coercitives » puis « positives » où le chien participe à tout, puis le mélange des deux, ces dernières années ont vu apparaitre une hyper intégration du chien dans la famille, une hyper stimulation aussi.
Cette dérive a amené les gens à faire de nombreuses erreurs éducatives en croyant bien faire, alors que si l’on se replace dans la tête du chien, ses besoins sont simples. Il a besoin d’être en sécurité, de manger, de dormir tranquillement, d’aller se balader, de renifler, de jouer avec d’autres chiens, et c’est tout.
Or les dérives récentes deviennent dangereuses à terme.
Davantage de sur-sollicitations de chiens rendus hypertoniques peuvent conduire à davantage de morsures et d’abandons.
« Les chiens ont besoin que les humains soient plus clairs et plus structurés »
SOPHIE GUYADER