theo, vétérinaire, tient un jeune berger allemand dans ses bras

La formation de la Conduite Accompagnée du Chien, un état d’esprit !

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Rencontre avec Théo Noguer, docteur vétérinaire, et fondateur de l’association Solivet qui intervient auprès des structures sociales accompagnant les propriétaires d’animaux en grande précarité.

Lors de ma thèse, j’avais déjà envie d’aborder le sujet du comportement et Nathalie Simon était la seule à faire du comportement auprès de personnes en précarité ou sans domicile.

J’étais convaincu par son approche.

« J’avais envie de suivre une formation en comportement. C’est un sujet qui m’intéresse. Dans notre formation je trouve que cet aspect n’est pas assez développé“.

Dans ma pratique vétérinaire, cette formation me donne de la légitimité lors de la consultation des chiots.

Je parle davantage de comportement alors qu’avant j’abordais avec les propriétaires les aspects plus cliniques : santé, vaccins, etc…  Je laissais l’éducation aux éducateurs canins.

Du côté de Solivet, mon association, je n’ai pas affaire à des chiots mais à des chiens adultes.

J’utilise l’éducation canine telle que prévue dans la méthode de la Conduite Accompagnée du Chien . Notamment lors de retours ou d’accès à l’hébergement de SDF avec des chiens adultes.

La CAC est une méthode peu choisie encore.

J’ai envie de poursuivre, bien sûr,  avec la formation Saphir ! 

Comment peut-on prétendre le comprendre si on ne se met pas à la place du chien » ?

Pourtant pour un chiot, quand il s’agit de comportement, les propriétaires vont davantage se tourner vers un éducateur canin trouvé sur internet plutôt que vers leur vétérinaire.

Etrange non ?

J’aimerais aussi une formation similaire pour les chats !

Moi je suis plutôt team chiens. Je suis donc je suis démuni face aux chats.

J’aimerais aussi échanger avec Nathalie Simon sur le public précaire.

La formation pourrait être transmise à ce public.

Certains professionnels appréhendent les différences de besoins des personnes SDF ainsi que des personnes en situation de handicap.

Créer ou adapter un module pour les accompagner serait un vrai plus.

Car l’avantage de la méthode c’est qu’elle est transversale.

On ne travaille plus en silos mais tous ensemble en faveur du bien-être animal.

Lors de ma première formation CAC, vétérinaires et ASV (AssistantS de santé vétérinaire) étaient mélangés, ce qui est plutôt rare. Et précieux.

Moi, à terme,  j’aimerais vraiment faire grandir les ASV de ma clinique en leur proposant de se former à la CAC.

Ainsi on parlerait tous le même langage 🙂