photo de Lenaïg interviewée dans l'article et de son chien

Bienveillance et cohérence, au coeur de la méthode

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Lenaïg est auxiliaire de santé vétérinaire (ASV).

Elle travaille au sein d’une clinique ou d’autres vétérinaires sont formés à la Conduite Accompagnée du Chien, mais pas tous. Elle nous raconte ce que la formation a changé pour elle, et pourquoi elle a souhaité la suivre.

Bienveillance et cohérence au cœur de la méthode

« J’avais déjà des bases puisque je travaillais avec 4 vétérinaires déjà  formés à la Conduite Accompagnée du Chien, et en particulier avec Lisa, mais la formation a fait toute la différence pour moi, et puis, je ne me serai pas vue faire autrement !

Ce qui caractérise cette méthode, selon moi, c’est la cohérence entre tous les éléments.

Un mot par exemple, ne sert qu’à transmettre une chose à l’animal.

Le vocabulaire est cohérent et bienveillance et logique sont au cœur de la méthode ; on ne retrouve pas ça dans les autres méthodes d’éducation, et c’est souvent l’incohérence qui fait leur échec.

Aujourd’hui, je suis davantage attentive à ce que font les gens avec leurs chiens.

Ils vont parfois utiliser 15 mots différents pour un même ordre, ou le faire sur un ton qui n’est pas approprié. Comment voulez-vous que l’animal s’y retrouve ?

Une fois cette méthode acquise, on fait attention à plein de détails, et l’idéal serait que les 20 à 25 vétérinaires et ASV de la clinique soient formés.

Ce serait aussi intéressant que cette formation soit plus répandue en dehors des cliniques vétérinaires, en remplacement du dressage canin par exemple ; car parfois nous passons beaucoup de temps au sein de la clinique à expliquer pourquoi nous avons fait le choix de la Conduite Accompagnée du Chien.

Avant d’arriver dans cette clinique, bien que j’aie travaillé dans plusieurs cliniques à Brest et à Angers, je n’en avais jamais entendu parler.

L’aborder dès l’école vétérinaire, lors d’une formation dédiée aux étudiants serait un plus.

Même si cela se fait sous forme d’option, où que seules les bases sont proposées. Libre à chacun de continuer à se former ensuite.

La cohérence devrait être au cœur des consultations des vétérinaires, pour faire de la prévention.

Comment approcher un chien ?

Comment aborder un chien ?

Mais on pourrait imaginer ouvrir aussi la méthode à tous les propriétaires d’animaux ; pas uniquement les ASV et les vétérinaires, car en passant par ces derniers, on se heurte à une problématique majeure, qui est celle du manque de temps.

Le temps leur est compté. Or leur mission,  c’est le soin aux animaux.

En ouvrant cette formation à tous, en trouvant des lieux consacrés à la pratique, des moyens, cela permettrait d’avoir davantage d’impact.

En sortant de la formation, je n’avais envie de faire que ça, Devenir ambassadeur de la méthode CAC !

Pourquoi est-ce que certains vétérinaires convaincus ne s’y dédieraient pas pleinement en fin de carrière ?

Je suis sure que certains seraient intéressés et cela permettrait de créer un véritable réseau, au bénéfice du bien-être animal.

Concernant les résultats, j’ai vu vraiment l’impact sur mon chiot.

Comme la méthode est cohérente, on construit un lien fort avec le chien, on amène la confiance.

Nous ne sommes pas dans le dressage, et si le chien ne répond pas, on va chercher comment lui demander les choses autrement.

Peu importe le temps passé. L’essentiel est de préserver le lien.

Ainsi le chien n’est jamais mis en échec.

On passe par des étapes cohérentes, et cela consolide la relation de confiance qui s’est installée entre l’homme et l’animal.

Cela devient un vrai bénéfice.

Par ailleurs, quand on utilise toujours le même mot, on limite ses chances pour l’animal de se tromper. C’est plus facile pour lui.

Alors, si vous voulez avoir une belle relation avec votre animal, quelque chose d’évolutif et de cohérent, allez-y !

Essayez les modules de formation de la Conduite Accompagnée du Chien 🙂