Ces animaux qui révèlent et créent du lien !

Claire Dhorne Corbel est Pyschomotricienne, diplômée d’Etat (DE).

Convaincue par la Conduite Accompagnée du Chien©, elle est intervenue lors des journées  de la CAC©, pour partager avec les autres professionnels formés à la méthode la façon dont chiens (et chevaux) peuvent être des médiateurs précieux.

Formée par la FENTAC (Fédération Nationale de Thérapies Avec le Cheval) Claire est aussi thérapeute par le cheval et titulaire du D.U. Relation d’aide avec la médiation animale.

Elle est également éducatrice en club Canin SCC (Société Centrale Canine) depuis de nombreuses années.

Elle exerce son activité libérale à Pont-L’abbé (Finistère) et intervient à mi-temps en IME avec des enfants âgés de 6 à 14 ans.

Elle a commencé sa carrière en associant le cheval à sa pratique. Puis il y a 12 ans, elle a commencé à préparer son premier chien de médiation.

Aujourd’hui elle travaille avec 3 chiens et 3 poneys. Elle a également un chien et un cheval à la retraite, qui vivent leur vie, côtoyant encore parfois les patients.

L’occasion d’aborder le cycle de la vie et les questions qui peuvent émerger en miroir.

« Si un partenaire canin est souvent une plus-value en séance de psychomotricité, c’est que dans ses aptitudes, ses comportements, son tempérament, le chien peut s’adapter, être en lien. Pour cela, il est impératif de tenir compte de ses besoins spécifiques, de son bien-être, et de fixer un cadre.

Les lieux ou se déroulent la séance, les précautions préalables auront une influence énorme sur la qualité de la rencontre.

Généralement le chien suscite de l’intérêt. Parfois de la peur. En fonction des problématiques des bénéficiaires, on favorisera la spontanéité ou au contraire on encouragera la retenue. Il est nécessaire de savoir « lire » de part et d’autre ce qui se joue.

Des échanges se créent, par et à travers le mouvement, des consignes gestuelles ou verbales sont possibles. C’est alors l’occasion d’aborder les multiples facettes de nos items psychomoteurs. Une vision très globale est souvent possible ».

claire dhorne-CORBEL

Le fil conducteur de Claire est celui que l’on retrouve en « motricité libre » : Ni pousser, ni tirer, mais plutôt accompagner le ou les bénéficiaires à leur rythme et au plus proche de leurs besoins. Elle insiste aussi sur deux points : La nécessité absolue d’un cadre et l’absence d’obligation de résultats.

Point de départ d’une relation de confiance, le chien, par sa présence, facilite le démarrage d’un suivi.

Il permet même à d’autres professionnels (éducateurs, orthophonistes, psychiatres, etc.) de faire du lien.

Pour observer quoi ?

La présence (ou non) des 5 compétences socles décrites par le Pr Hubert Montagner, à savoir :

• L’attention visuelle soutenue,
• L’élan à l’interaction.
• Les comportements affiliatifs.
• L’organisation structurée du geste.
• L’imitation.

Mais aussi d’autres compétences.

C’est aussi l’occasion de croiser les regards entre professionnels, ou avec des parents ou aidants sur des observations très différentes du quotidien, pour percevoir d’autres compétences et ouvrir d’autres perspectives d’accompagnement, d’autres possibles…

CLAIRE DHORNE-CORBEL

Découvrez ICI l’interview de Claire réalisée lors des Journées professionnelles de la Conduite Accompagnée du Chien.